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Gharib: l’INLUCC a été utilisée pour écarter Fakhfakh

Me Mohamed Ali Gharib, avocat de la société Vivian, a déclaré, ce mardi, lors de son passage dans Midi Show, que l’Instance nationale de lutte contre la corruption a été créée pour assurer plusieurs missions, dont l’enquête dans les plaintes déposées par les lanceurs d’alerte, avant de transférer les dossiers à la justice.

"Le statut de cette instance ne lui permet pas de remplacer la justice. En plus, il fallait mettre en place un appareil de recherche dans les affaires de corruption et en désigner les membres par décret, ce qui n’a jamais été", selon lui.

L’avocat a dt avoir fait appel des accusations portées par l’Instance dans le dossier de Vivian. "Le 10 juillet 2020, l’INLUCC a envoyé à la justice un rapport préliminaire pour dire que Elyes Fakhfakh est représentant de la société Vivan, sans donner des preuves tangibles. Et d'ajouter que l’épouse de Fakhfakh n’a pas de parts dans cette société. "Le 13 juillet 2020, l’INLUCC a auditionné l’équipe de défense. Le 16 juillet et sans preuves, elle a préconisé d’interdire de voyage Elyes Fakhfakh. Une fois sa démission garantie, plus personne n’a eu d’échos au sujet de cette affaire", a-t-il précisé. 

Gharib a expliqué aussi que la société Valis a participé à l’appel d’offres, lancé par le gouvernement en octobre 2019, qu'elle a remporté le 25 décembre de la même année, avant même que Fakhfakh ne devienne chef du gouvernement. 

"En faisant une lecture globale du dossier, nous constatons que l’INLUCC est entrée dans des calculs politiques pour écarter Elyes Fakhffakh", a conclu l’avocat.